Cantaron (06340) est une petite commune située dans le département des Alpes-Maritimes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, entre Contes et Nice. Etalée sur 750 ha, elle est composée de nombreux hameaux. Sa population est de 1370 habitants. 

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L'histoire de CANTARON

 

Appelé Castrum de Cetaro en 1253, la forme actuelle est fixée par la carte sarde de 1760.

L'originie semble être pré-indo-européenne : montagnes, collines et vallons.

Une tradition rattache le nom au chant des grenouilles, (cantare rana).

Rana désigne la grenouille en italien, mais le site existait bien avant l'adoption de l'italien comme langue officielle en 1562, plus de trois siècles avant.

 

 

 

Le village de CANTARON a été un hameau de CHATEAUNEUF-VILLEVIEILLE

dont il a suivi l'histoire.

 

Son développement et son éloignement géographique ont amené Mgr VALPERGA, Evêque de Nice, à ériger la chapelle Saint-Joseph en église paroissiale le 30 juin 1788.

 

Le nouveau cimetière a été inauguré le 29 mars 1790.

 

Par décision administrative, le pouvoir civil a érigé CANTARON en commune qu'en 1911.

 

Depuis le milieu du XIIIème Siècle, de nombreux évènements se sont déroulés dans ce hameau devenu CANTARON et fait l'objet de bien de convoitises, subis les révolutions, les invasions.

 

L'histoire Culturelle est riche et nous rappelle que : "le 30 juin 1788, Monseigneur Charles Eugène, VALPERGA, Evêque de NICE, décide, pour CANTARON, du fait de son développement et de son éloignement géographique, de faire ériger la Chapelle Saint-Joseph en église paroissiale avec un style architectural hors du commun."

 

En effet, le Clocher est conçu de forme triangulaire et, donc, de construction exceptionnelle. Ce lieu de Culte est ouvert à tous et est classé au Conservatoire du Patrimoine Historique National.

 

À l'époque, il y avait deux Diocèses, celui de CIMIEZ et celui de NICE.

 

Monseigneur Clarles Eugène VALPERGA DI MAGLIONE, Evêque de Nice, né le 11 août 1740 près de TURIN (ITALIE), est ordonnée prêtre le 17 décembre 1763.

 

Le 30 septembre 1792, il est mis en demeure de quitter ses fonctions, suite à l'invasion du Comté par le Général D'ANSELME. Monseigneur Charles Eugène VALPERGA DI MAGLIONE, Evêque de NICE, sera envoyé en exil (un ouvrage lui est consacré sous le titre "la triste destinée de Monseigneur Charles Eugène VALPERGA, Evêque de NICE").

 

   "Le Général D'ANSELME, commandant l'armée   navale, se présenta devant cette place le 23 novembre 1792, et aussitôt, un parlementaire fut envoyé pour engager les magistrats de cette ville à leur ouvrir les portes. Mais cette délégation fut reçue par des coups de fusil qui blessa l'officier et tua sept personnes autour de lui. La ville fut bombardée le jour même et prise le lendemain. Les Français ne l'abandonnèrent qu'après l'avoir pillée et réduite en cendres. Mais dès lors, le désordre régna dans l'armée qui n'observait plus aucune discipline et se livrait à toutes sortes de violences et de déprédations envers les habitants du Comté de NICE. Ces exactions firent apparaître "les barbets" ces paysans et bergers défenseurs de la foi catholique et des libertés de leurs terroirs. Ce mouvement des barbets ou barbétisme est né, spontanément, en réaction aux atrocités des troupes révolutionnaires françaises. C'est un mouvement d'opposition à l'intégration du Comté. Apparu en 1793, il va croître au fil des changements imposés par l'occupant. Comme en VENDEE ou en BRETAGNE, la volonté de déchristianisation du pays, les réquisitions imposées aux populations et l'incorporation forcée des jeunes hommes au sein de l'armée vont alimenter ses forces.

 

Vers la fin de la Révolution, l'apparition de brigands - qui déguisent leurs actes de délinquance en prétendus actes de résistance - entraîne le discrédit des barbets. L'Empire voit leur déclin, les véritables combattants renonçant à une lutte qui ne les concerne plus guère, et les bandits étant dénoncés aux autorités par la population.

 

Le Général D'ANSELME fut accusé de manquer d'énergie pour réprimer ces excès, et peut-être même de les protéger et d'en profiter lui-même. Il publia en décembre 1792 un mémoire justificatif de sa conduite, dans lequel il s'efforce de prouver qu'il avait réprimé le pillage. Il rejetait le dénuement de ses troupes sur MONTESQUIOU et protestait de la pureté de ses sentiments républicains. Les commissaires envoyés par la Convention pour examiner sa conduite furent loin d'être satisfaits des raisons qu'il alléguait. Ils rejetèrent, au contraire, tous les désordres sur sa faiblesse et son incurie. Mandé à Paris le 16 décembre, il fut remplacé provisoirement par le Général BRUNET. Il quitta NICE le 23 novembre, et fut, à son tour, suspendu de ses fonctions par les représentants le 27 novembre.

 

Mais il nous reste, à nous CANTARONNAISES et CANTARONNAIS, notre église paroissiale, La Chapelle Saint-Joseph, perchée, en position dominante, au milieu d'un massif luxuriant, de style baroque du 18ème siècle. Elle sera restaurée au 19ème siècle. Le Clocher triangulaire est de construction rare. Une toile de Saint-Grat est exposée dans la Nef. L'Autel, la Table de communion, les Balustres sont de marbre et installées lors de sa restauration au 19ème siècle.

 

 

Le Tabernacle Directoire, Le Christ de procession, sont des éléments essentiels des célébrations culturelles de nos ancestrales traditions : de la Place devant l'église où officie le Père LUIGI CANPAGLIONE, que nous avons bien l'intention de garder parmi nous. Du parvis de l'église s'offre un très beau panorama sur la Vallée du PAILLON, DRAP et plus loin encore la Baie des Anges. A quelques distances de notre chapelle Saint-Joseph, le cimetière accueille les CANTARONNAISES et CANTARONNAIS qui n'ont jamais quittés cette terre qu'ils ont autant aimée. Cette terre qui les a nourris! Qu'ils reposent en Paix...

 

Fils d'Antoine DALBERA, Jean-Baptiste est né en 1839 à CANTARON, alors commune de CHATEAUNEUF. Antoine était le Maire de la Commune. Il termine ses études de théologie à TURIN (ITALIE), il est docteur en théologie. Après l'annexion de NICE à la FRANCE, agrégé d'Université pour la langue italienne, il est professeur aux lycées de NICE, AIX et MONTPELLIER. A sa retraite, nommé supérieur du Petit Séminaire de LAGHET et gardien du sanctuaire. Lorsque le monastère de LAGHET fut érigé en paroisse, il en fut le premier curé et le resta jusqu'à sa mort le 24 août 1922.

 

Quelles sont les répercussions de la guerre 1939-1945.... et les décisions politiques!!

Par le décret du 10 novembre 1961 publié par le Journal Officiel du 15 novembre 1961 avec effet au 16 décembre 1961, CHATEAUNEUF devient CHATEAUNEUF-DE-CONTES. 

 

Par le décret du 05 août 1992 publié au Journal Officiel du 13 août 1992 avec effet au 1er septembre 1992, CHATEAUNEUF-DE-CONTES devient CHATEAUNEUF-VILLEVIEILLE.

 

 

Bref historique : 

Diverses constructions protohistoriques et les nombreux vestiges romains, attestent d'une occupation du territoire fort ancienne. Le village primitif était localisé à l'emplacement du bourg actuel. 

 

Lors des périodes troubles des VIème et VIIème siècles, la population s'est réfugiée sur un éperon escarpé afin d'y édifier un bourg fortifié : CHATEAUNEUF (Castelnuovo). Ce dernier sera progressivement déserté, au profit de l'ancien site habité, suite au traité d'AIX-LA-CHAPELLE. 

 

En 1748, les villageois abandonnent "CASTELNUOVO" pour réoccuper le site primitif de Villevieille car il est plus proche des terres cultivables. Les chambres d'agriculture sont des organismes consulaires chambre consulaire). Elles ont été fondées en France par la loi du 3 janvier 1924.

 

 

 

Héraldique : 

D'argent au château donjonné de gueules, accompagné de six fleurs de lys des mêmes ordonnées en orle (bordure ou filet soulignant l'ove d'un chapiteau). 

 

L'histoire administrative CHATEAUNEUF-VILLEVIEILLE, cède en 1911 une partie de son territoire qui deviendra pour une partie CANTARON et l'autre BENDEJUN. 

 

 

CENTENAIRE :

Dans les années 1900, le territoire de CANTARON faisait partie de la commune de CHATEAUNEUF-VILLEVIEILLE pour une superficie de 2200 hectares qui englobait également le territoire de BENDEJUN. La population, en augmentation dans de nombreux bourgs, exprimait une volonté de découpage du territoire par la création de nouvelles communes. 

 

C'est ainsi que le 25 juin 1911, les communes de CANTARON et BENDEJUN étaient créées.